Saint-Hilaire

Petit séjour chez les copains où nous avons profité de la neige bien fraîche !

Bonus : Petit reportage réalisé par un groupe d'étudiants en audiovisuel lors d'une sortie au Touvet. Nous apparaissons à partir de 3m56s. Vidéo ici.











 

Séance à la Cochette de Bruyères (Chartreuse)

Gooooooo ! C'est reparti, l'annonce du président est tombée mardi soir, nous pouvons regrimper dans un rayon de 20km du domicile.

Deux contraintes se présentent donc à nous : la première est cette limite des 20km et la seconde est mon genou puisque je suis toujours en phase "repos"... Donc marche d'approche limitée.

Et baaam, nous trouvons le site idéal ! Ensoleillée, la Cochette de Bruyères, avec sa paroi bien technique, est parfaite pour la reprise.

Arrivés sur place, nous repérons une voie sur le topo. Un détail attire notre attention : l'itinéraire est le seul à être en pointillé sur le topo alors que tous les autres sont en trait plein. Nous laissons ce détail de côté puisque nous sommes vraiment pressés de grimper ! Mais.... Nous avons beau chercher la voie, nous ne trouvons pas le départ. En se rapprochant, nous voyons un tube dans lequel des plaquettes apparaissent sous la poussière... Eurêka ! Cest notre voie !!!! Sacrée découverte puisque ce n'est pas banal de grimper avec du rocher à la fois devant nous mais aussi derrière, à droite et à gauche. Immersion donc dans ce tube de 20m de hauteur environ et où la frontale n'aurait pas été de trop.





Attention : crampes aux mollets assurées !



Quelques autres voies viendront nous épuiser puis nous rentrerons content de cette belle découverte.



C'est sûr, nous reviendrons !

Ps : Et en plus avec une super vue sur une partie de la Chartreuse !!!!




Courses d'orientation à Albertville et à la Rochette

J1 : Ce matin, cap sur albertville ! Au programme, course d'orientation : 14 balises.

Quelques gouttes accompagnent nos débuts mais la matinée se déroule à merveille. Le genou me laisse enfin un moment de répis. 

Les balises s'enchaînent jusqu'aux premières descentes où la douleur me force à rentrer par la route.


Je profite malgré tout de la vue et du beau temps. Au final, ma boucle improvisée fera 15km et 600m de dénivelé.



J2 : Etonnement, je récupère plutôt bien de la veille. Je décide donc d'en profiter et de tenter la course d'orientation du jour. Nous partons vers la Rochette situé au nord du massif de Belledone.
La douleur arrive finalement très vite et je m'arrête à mi-parcours (12km / 750m d+).





Courses d'orientation à Aiguebelle et à la Feclaz

Mercredi 14 octobre :

Aujourd'hui, direction Aigueblanche... 16km et 1500m de dénivelé nous attendent. 

Nous passons entre les gouttes et l'air frais est idéal pour marcher. La neige est tombée mais attention à ne pas se faire influencer par les traces de pas dans la neige ! ;-)






                                                                           Balises : 14 justes sur 14
                                                                21km / 1800m d+
                                                        Temps : 6h49
                                                            Temps de référence (proba AMM) : 7h15


Jeudi 15 octobre 2020 :
Le bus prend la direction de la Féclaz et le brouillard décide de faire des siennes. Effectivement, la visibilité ne dépasse pas les 2m et les azimuts sont bien utiles pour trouver les balises !





                                                                          Balises : 12 justes sur 12
                                                                22,8km / 780m d+
                                                        Temps : 6h06
                                                      Temps de référence (proba AMM) : 6h07

Vendredi 16 octobre 2020 :
Les deux CO précédentes s'étant merveilleusement bien passées, il fallait bien que je me perde aujourd'hui ! Une erreur d'itinéraire après la balise 2, une mauvaise balise poinçonnée à la place de la 3 et je me retrouve 30 minutes plus tard, à tourner en rond au milieu de nulle part. J'essaye malgré tout de déterminer ma position mais une heure plus tard, je ne suis pas plus avancée ! Juste plus perdue. Grâce à l'aide de mon coordo et des plus grands, je retrouve finalement la piste forestière que je visais et je finis la CO sans perdre de temps.





                                               
                                                                    
                                                             22km / 600m d+
                                                      
                                                        



Taillon

 

Petite virée au Taillon histoire de ne pas rouiller !




Sur la route jusqu'au parking...

Malgré un petit problème de pique-nique (seul certains comprendront ;-), nous prenons le départ vers 11h.




Le Casque ainsi que le refuge de la Brèche de Roland en toile de fond.


La fameuse brèche de Rolland attire apparemment toujours autant les gens puisque c’est une transhumance humaine qui défile jusqu’à elle.




Heureusement, peu de personnes continueront jusqu’au sommet du Taillon, un des nombreux « 3000 » des Pyrénées. 




Photo de famille au sommet



Pique nique-nique à 3144m d'altitude... Pas mal la salle à manger !




Entre sa face sud imposante et les magnifiques voies de la brèche, il y avait de quoi mettre l’eau à la bouche ! Alors la prochaine fois c’est décidé… c’est pour grimper !!! 😉

Trek en famille / Pyrénées

 Page Facebook du périple : https://www.facebook.com/Ete-2020-5-jours-en-Autonomie-dans-les-Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Centrales-640090853268419

Première mission qui n'a l'air de rien mais qui est loin d'être anodine... élaboration de l'itinéraire. Celui-ci doit être planifié en fonction des capacités de chacun et plus nous sommes, plus il est difficile de satisfaire les besoins de tout le monde !

En moyenne, nos journées feront entre 8 et 15km avec moins de 900m de dénivelé positif. Les jambes devant tenir pendant cinq jours, il est préférable de prévoir une marge suffisamment grande pour les petites envies de la famille (pause, pique-nique, sieste, baignade...).


 Préparation du matériel collectif et individuel ainsi que des denrées nécessaires durant 5 jours.



J1 Pont d'Espagne / Oulettes de Gaube => 9,5km 775m+/155m- :

Le départ se fait à 11h de Cauteret où nous ne sommes apparemment pas les seuls à avoir cette idée.
Chargés de 70kg de matos pour cinq, nos sacs vont de 5 à 23kg par tête.
A un rythme d'escargot, nous avons rejoint le lac de Gaube et y avons pique-niquer.


Après mangé, le troupeau est reparti de plus belle mais cette fois-ci, sur un rythme légèrement plus élevé.
La météo décida de nous titiller et les premières gouttes commencèrent à tomber. La cadence augmenta donc de nouveau.



Au pied du col des mullets, nous commençons à monter les tentes ainsi qu'à nous protéger du vent et de la pluie. Le campement est installé sous l'imposante face Nord du Vignemale mais le soleil ne sera pas de la partie pour cette soirée (ce qui ne gâche rien au spectacle !).





L'apéro et le repas qui s'en suit n'est pas de trop. C'est même un luxe au vu des conditions météorologiques chaotiques. Au menu, velouté de légumes suivi d'un riz cantonné, clôturé par du fromage, des fruits et une tisane.


Un petit jeu de carte et tout le monde au lit ! La journée a été longue et celle de demain l'est encore plus ;)


La nuit est plus que mouvementée, la pluie et le vent ne cessent pas. Résultats des courses : un arceau de tente cassé, une toile déchirée et l'eau qui s'infiltre dans une des deux tentes... inutile de dire que le temps de sommeil est moindre.




J2 Oulettes de Gaube / Wallon-Mercadau => 9,5km 600m+/1000m- :
La bonne nouvelle, c'est qu'il en faut plus pour nous décourager. Ce matin, réveil vers 8h et départ sous un ciel bien trop nuageux pour espérer apercevoir le soleil.

Heureusement, les marmottes étaient là pour nous consoler.


Premier objectif, atteindre le col des mulets, 500m au-dessus des tentes.


Passés celui-ci, le temps se déchaîne et le pas s'accélère. ⛈️🌀
Les sacs sont lourds mais il faut avancer. Le vent se lève, la pluie tombe et l'orage gronde alors que nous arrivons au col d'Arratille. Pour une fois, personne ne bronche. La grêle fait également des siennes et nous sommes encore loin de la zone de bivouac.
Un mini pique-nique s'improvise entre deux averses puis nous continuons à progresser.🍱


Après 3h de marche, le soleil décide de pointer son nez alors que nous en avions oublié son existence. La baignade est non-négociable lorsque Yanis découvre un petit coin de paradis. L'eau est froide mais qu'importe, chacun passe à l'eau.🏊‍♂️



Au moment du départ, une petite averse décide de nous accompagner jusqu'à l'arrivée, c'est à dire au pied du refuge Wallon Mercadau actuellement en rénovation.
Les tentes sont montées rapidement et des combines sont trouvées pour remédier à l'arceau cassé et à la toile déchirée. Un coup de strap et une bâche, 4 ficelous et ça repart !!!



La pluie cesse et nous pouvons enfin faire sécher le linge.
La fin de soirée s'effectue sans une goutte, ce qui est presque devenu rare ! Un repas en plein air avec un velouté de potiron, pâtes à l'ail des ours et fruits. Après expérimentation, toute la famille s'accorde pour proscrire l'ail des ours. Deux jours après, nous sentons encore son odeur dans les sur nos vêtements.



























J3 : Wallon-Mercadau / Respomuso => 12km 880m+/640-
Ce matin, nous levons le camp à 10h. 2h30 de montée nous attendent jusqu'au Col de la Grande Fache, long (800m+) mais progressif. Le temps était enfin de notre côté cette fois-ci.



Arrivés au col, nos estomacs réclament le pique-nique. Comme par hasard, un vent glacial se lève.
Après s'être ravitaillés, 5km nous séparent du refuge de Respomuso.
Une longue descente nous attend, elle demande à chacun une grande concentration mais les paysages sont magnifiques.


De nouveau, les marmottes sont là.
En récompense, cerveza et coca viendront clôturer cette belle journée.🍺🍻
Le refuge éveillera des souvenirs puisque nous y étions déjà passés 6 ans plus tôt lorsque nous traversions les Pyrénées centrales. Maman y avait laissé sa cheville et papa son dos lors du portage de maman sur 10km !


Retour sur nos pas car nous bivouaquons au pied d'un lac en amont du refuge.





Ce soir, vermicelles, lentilles et fruits viendront satisfaire nos papilles.




Le calme qui régnait jusqu'alors fut de courte durée puisque les vaches vinrent goûter l'herbe fraîche autour de nos tentes. Herbe qui a dû leur plaire, puisqu'elles et leur cloche ont campé autour de nous toute la nuit. 🐄🐮


Vous l'aurez deviné, nous remercierons nos amis les vaches pour cette nuit presque réparatrice.
🌌😤🥱🥴



J4 : Respomuso / Lac de Cambalès => 7,5km 550m+/400m-

Direction le lac de Cambalès. Notre journée démarre par un échauffement sur le plateau Campo Pano, suivi d'une montée facile et progressive au port Peyre Saint Martin.
Nous enchaînons par la montée technique et éprouvante du col de Cambalès.
C'est après 500 mètres de dénivelé sur le GR que nous atteignons le col. Et comme on dit, après l'effort le réconfort !
Le pique nique ne se fait pas attendre et c'est sous le soleil et face au massif du Ballaitous que nous profitons pour la première fois d'un temps stable.

Nous avons mème le luxe d'observer une marmotte à quelques métres de nous.
Il est l'heure de repartir ! La descente s'effectue à travers des blocs de gneiss et névés pendant une bonne heure.
Nous en prenons plein la vue jusqu'au lac où nous passerons la nuit. Pendant que certains se sont empressés de monter les tentes car le tonnerre grondait, Yanis et Ilona se sont baignés. Une fois bien installée, le soleil est ressorti, ce qui a ravi la Serrar family.

On épuise les dernières réserves pour le bonheur des porteurs ;)



Même les plus riches n'ont pas une chambre aussi belle !!! :-)))



J5 : Lac de Cambalès / Pont d'Espagne => 15 km 400m+ / 1200m-

Après une nuit bien reposante au pied du lac de Cambalès, nous quittons les lieux vers 9h30.
La nature décide de nous gâter et nous nous faisons un plaisir de contempler izards et marmottes durant les 3 premiers km.


Point repère : le lac de Pourtet qui marquera la fin de la montée pour le grand bonheur de tous.
Au bout de 50 minutes de descente, nous attaquons la montée jusqu'au lac Nère, 200m plus haut.


Il nous faut ensuite 30 minutes pour atteindre le lac de Porter. Celui-ci marquera la fin de nos ascensions.
Une photo de famille au bord du lac mais le vent ne nous permet pas de rester une seconde de plus.
En descendant, les myrtilles attirent notre attention et ouvrent les appétits. Nous décidons donc d'un commun accord, de faire une pause pique nique sur les bords du lac supérieur de l'Embarrat.


Pas le temps de la sieste, il faut y aller, encore 8km de descente nous attendent.




Les ampoules apparaissent et les jambes commencent à fatiguer. Heureusement, le plateau du Mercadau approche.
Arrivés sur celui-ci, 4 km de plat descendant nous séparent du Pont d'Espagne.
Il est 15h, tout le monde a chaud et une belle rivière apparaît. Alors, la baignade s'impose !
La fraîcheur de l'eau ne nous arrêtera pas.


Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est déjà l'heure de repartir.
Les derniers kilomètres se feront pratiquement en trottinant et le dicton du moment est "Plus vite on va, plus vite on arrivera".
C'est donc à 16h que nous clôturons la boucle, attablés autour de deux bières et trois coca.
Cette super aventure se terminera par un bon restau que tout le monde appréciera 🙂



Et pour finir, la petite vidéo bétisier de la semaine ;) : https://www.facebook.com/640090853268419/videos/2701577343391753